A partir du 1er juillet un seul numéro pour joindre Cohérence 06 73 21 06 66
L’association Réseau Cohérence regroupe principalement en Bretagne plus d’une centaine d’adhérents (associations, syndicats, entreprises, agriculteurs, particuliers). Depuis 1997, Cohérence, c’est à dire le cœur de ce réseau, développe des outils adaptés à la transversalité des problématiques (écologiques, économiques, sociales et solidaires). Ces outils s’appuient sur la démocratie participative et la coopération entre les acteurs de la société civile et les élus des territoires.
L’association Réseau Cohérence a signé la déclaration commune du Collectif pour une transition citoyenne et s’inscrit totalement dans ce mouvement vers un développement solidaire et durable.
Le Réseau Cohérence porte une dynamique positive et mobilise les citoyens autour de nouveaux projets de territoires sur des valeurs de développement fait d’humanisme, d’écologie et d’une économie au service d’un mieux-vivre ensemble.
Cet engagement a été récompensé par deux trophées bretons du développement durable, pour l’ Agenda 21 des familles et du citoyen (2011) et pour l’action en faveur de l’élevage de porc sur paille (en 2014).
Dans le cadre d’un projet d’engagement des associations dans la transition mené par Cohérence, nous sommes actuellement à la recherche d’associations qui s’engagent au travers d’actions vertueuses.
Attention ! Nous parlons là d’association dont le but premier n’est pas la transition écologique, mais bien les associations du quotidien (exemple : Club de bridge, Associations de cyclistes, de parents d’élèves…).
L’idée est de mettre en lumière les pratiques ou gestes vertueux mis en place au sein de ces structures (exemple : investissement dans du matériels économes en énergie, mise en place de covoiturage, organisation de festival zéro déchet…).
En bref, tout engagement, en faveur de la transition !
Des petites actions du quotidien aux initiatives innovantes, nous souhaiterions pouvoir recueillir le témoignage de ces structures afin de le faire rayonné auprès des autres, et ainsi les inciter à elles même prendre des engagements.
Donc si vous êtes vous même concerné, ou si vous avez connaissance d’associations correspondant à nôtre recherche, n’hésitez pas à relayer l’information et à prendre contact avec nous.
A
l’approche des élections municipales de mars 2020, 60 organisations
engagées dans la transition écologique et sociale ont rédigé le
Pacte pour la transition, un programme de mesures concrètes pour les
communes.
Des habitant.es se mobilisent déjà dans 1400 communes.
Les
dérèglements climatiques, l’érosion de la biodiversité,
l’explosion des inégalités, vont transformer nos modes de vie dans
une mesure que nous avons encore du mal à imaginer. Des centaines de
scientifiques du monde entier nous répètent le même message : il
faut agir sans attendre. Pourtant, les engagements des États sont
encore insuffisants pour limiter le réchauffement climatique à +1,5
°C, et ils tardent à se mettre d’accord pour prendre des mesures
ambitieuses. Pour pallier la progression des inégalités qui a
poussé des milliers de français et de françaises à protester dans
la rue et sur les ronds-points depuis un an, le gouvernement peine à
proposer des solutions satisfaisantes.
Que
faire ? Déjà, des millions d’entre nous changent leurs habitudes
quotidiennes, ne prennent plus l’avion, accueillent des personnes
réfugiées sous leur toit ou luttent pour leurs droits sociaux. La
prise de conscience se fait, lentement mais sûrement, et ce
mouvement doit être encouragé. Pour autant, au regard de l’urgence,
changer nos pratiques individuelles ne suffit plus. Pour relever les
défis majeurs qui nous font face, il nous faut agir collectivement,
faire œuvre de société pour transformer nos politiques publiques.
32
mesures pour l’avenir
Nous,
habitantes et habitants des communes de France, organisations, élues
et élus locaux, pensons qu’une multitude d’actions locales, à
l’échelle des territoires, peut encore infléchir la tendance. Nous
pensons que si la transition doit avoir lieu à toutes les échelles,
les communes peuvent être le fer de lance de ce mouvement. L’échelle
locale est essentielle pour expérimenter, structurer et diffuser les
solutions qui feront le monde de demain.
En
mars 2020 se tiendront les élections municipales en France. Nous
avons identifié des mesures concrètes permettant de construire des
communes plus écologiques, plus solidaires et plus démocratiques.
Ces 32 mesures constituent le Pacte pour la Transition.
Elles
sont issues du travail commun de 60 organisations et d’une large
consultation ayant réuni 1135 citoyennes et citoyens de toute la
France. Elles ont ensuite été consolidées par un comité
réunissant scientifiques, représentants d’organisations, élus et
citoyens tirés au sort. Elles proposent notamment des pistes pour
rester sous la barre de réchauffement de +1,5°C, bâtir des villes
respectant les droits et la dignité de tous, préserver la
biodiversité et permettre la co-construction des politiques
publiques locales.
Déjà
1400 communes
Depuis
mai dernier, plus de 1400 communes ont déjà répondu à l’appel.
Nous appelons les habitants et les élus de nos communes à définir
leurs priorités et travailler ensemble pour mettre en œuvre ces
mesures sur leur territoire. Rejoignez-nous !
Nous,
citoyennes et citoyens, organisations, élues et élus locaux, devons
faire face aux plus grands défis de notre temps. En agissant
ensemble dans nos communes, au plus près du terrain, nous
choisissons de montrer l’exemple.
Alternatiba-ANV
COP21/Archipel Citoyen « Osons les Jours Heureux »/Archipel
des Sans-Voix/Artisans du Monde/Association l’âge de
faire/Attac/Bigre/Bio consom’acteurs/Citoyennes.ens Lobbyistes
d’Intérêts Communs/CLER Réseau pour la Transition
énergétique/Coalition Eau/Commerce Equitable
France/commown/Coordination
EAU Île-de-France/CRID/Démocratie Ouverte/e-graine/Emmaüs
France/Enercoop/Energie Partagée/FAIR[e] un monde équitable/Festival
des Solidarités/Fondation Danielle Mitterrand/France Nature
Environnement/Générations Cobayes/Gilets Verts/I-buycott/La
Bascule/la Nef/Le Labo de l’ESS/le Stuck/Les Amis de la Terre
France/MFRB/MIRAMAP/Mobicoop/Mouvement pour l’économie
solidaire /Mouvement Colibris/Mouvement pour une Alternative
Non-violente/Mouvement SOL/Mouvement Utopia/MyTroc/Noé/Notre Affaire
à Tous/On est prêt !/Oxalis – Manufacture Coopérative/Ligue des
droits de l’Homme (LDH)/Labo de l’ESS/Réseau Action Climat
France/Réseau Cocagne/Réseau National des Ressourceries/Résistance
à l’agression publicitaire/Secours Catholique – Caritas France/Terre
et Humanisme/Villes & Territoires en Transition/Zero Waste France
MOBILISATION GENERALE : NOUS APPELONS LES ELUS ET LA SOCIETE CIVILE A S’ENGAGER AVEC FORCE DANS LES TRANSITIONS
Le
28 novembre le Conseil Régional de Bretagne va voter la première
mouture du Sraddet, le Schéma Régional d’Aménagement de
Développement Durable et d’Égalité des Territoires, qui vise à
encadrer au niveau régional, les règles d’urbanisme et
d’aménagement des communes et inter-communalités. Fait unique en
France, ce Schéma est issu d’un processus d’engagements des
acteurs et de négociations appelé BreizhCop lancé depuis 3 ans. Si
ce premier document Sraddet est encore bien timide sur les règles
prescriptives, il a le mérite de poser quelques objectifs ambitieux
mais encore trop lointains. Il est impératif que dès aujourd’hui
les collectivités territoriales et tous les acteurs, qu’ils soient
élus, entreprises, exploitations agricoles, associations, syndicats,
citoyens s’emparent volontairement et fortement des enjeux que sont
l’urgence climatique et
l’effondrement de la biodiversité. Des enjeux qui sont à traiter en
cohérence avec la nécessaire protection et accompagnement des
bretonnes et des bretons dans ces défis.
Concrètement
nous appelons :
A faire preuve de volonté politique pour réaliser ce que les citoyens exigent massivement face aux urgences climatiques,écologiques et sociales. Vous, élus ou candidats, serez interpellés sur vos choix et vos positions, aujourd’hui et demain.
A ce que le conseil régional inclue dans l’élaboration de ses contrats territoriaux de hautes ambitions en terme de réduction d’émissions de GES et de baisse forte de consommation des terres naturelles et agricoles.
A inscrire dans tous les budgets publics la conditionnalité des aides aux objectifs des transitions économiques sociales et écologiques. Au travers des finances publiques, le citoyen contribue pour son avenir et non pour entretenir un système qui détruit les biens communs.
A engager fortement la transition du système socio-économique afin qu’il soit compatible avec les écosystèmes écologiques et climatiques dont les vies et les activités humaines dépendent.
A donner et flécher les moyens de pratiquer une agriculture durable en lien avec les ressources des territoires et les exigences des consommateurs-trices qui consomment local et de qualité.
A engager fortement une réelle transition agricole vers l’agro-écologie qui rémunère les agriculteurs nombreux, en protégeant l’environnement et la santé des bretons et se garde des fausses solutions (méthanisation, exploitation excessive de la biomasse, ateliers industriels, course à l’investissement.
A inclure dans les structures de négociation et de gouvernance de la Breizh Cop et de son évaluation, à côté des élus, les consommateurs, les défenseurs de l’environnement, les agriculteurs, et les acteurs économiques, pour qu’ils négocient cette rupture de système et la stratégie à suivre dans les années qui s’annoncent.
Alors que 1300 dynamiques locales autour sont désormais répertoriées sur la plateforme du Pacte voici quelques infos importantes sur le dispositif d’accompagnement de ces collectifs engagés pour faire bouger leur commune.
Chaque mois, des webinaires sont proposés pour inviter les
collectifs à approfondir les thématiques du Pacte en compagnie d’invité.es
expert.es issu.es des partenaires.
Au programme :
13 novembre – transition énergétique – Le
pétrole est mort vive le trio « sobriété, efficacité, énergies
renouvelables » – avec Enercoop, Energie Partagée, le CLER, et Rénovons
11 décembre
– agriculture et alimentation – Qui
veut la peau de la cantine bio ? –
avec FAIR(e) et Terre de Liens
8 janvier – Justice sociale et accès aux droits – avec Emmaüs France et les
Etats Généraux des Migrations
Pour y participer, il suffit d’utiliser ce lien
Zoom à partir de 19h les deuxièmes mercredi de chaque mois.
Par ailleurs, aux quatre coins de la France, des
collectifs locaux porteurs du Pacte se construisent et organisent des
rencontres locales pour mobiliser encore plus de citoyen.nes, en particulier à Lyon le mardi 12 novembre prochain !
Retrouvez les toutes sur le site du Pacteet
n’hésitez pas à relayer ce post Facebook.
Nous étions un peu plus d’une centaine hier soir pour la conférence
organisé par Cohérence dans le cadre de son AG à Lorient. Réunis autour
du théme « Fin du moi(s), début du nous ou Comment faire communauté pour
entrer en Transition », nous avons eu le plaisir d’écouter les
témoignages de Jean-marie et Claire, deux camilles de la ZAD de Notre
Dame des Landes. Nous en profitons pour vous inviter à soutenir le
projet La Terre en Commun https://encommun.eco Egalement présente Marie Sellier du Collectif Citoyen pour la Transition qui nous a présenté Le pacte pour la transition
qui vise à engager dans la transition les candidats aux prochaines
élections municipales. Retenu par l’organisation d’un conseil municipal
visant la préparation du procés au TA contre l’arreté anti-pesticide, Daniel Cueff,
le maire de Langouet n’a pu se déplacer. Il a néanmoins tenu à nous
faire parvenir un message en vidéo que vous decouvrirez ci-dessous.
Merci à lui et venons tous le soutenir le lundi 14 octobre à 8h45 au
Tribunal Administratif de Rennes. Enfin, nous tenions à remercier Christian Derrien,
maire de Langonnet qui nous a éclairé sur la façon de faire communauté
de sens à travers l’exemple de sa commune. Merci également à tous les
participants pour leurs interventions.
Lundi 30 septembre lors de la session du Ceser, j’ai rédigé
l’intervention suivante. Ce texte a été co-signé par Eaux et Rivières et
Bretagne Vivante.
« A
l’heure où le Conseil Régional tente d’impulser depuis 2 ans à travers
la Breizh Cop et le futur Sraddet un changement de modèle de
développement nous ne pouvons être qu’extrêmement perplexe devant les
nouvelles aides octroyées à des projets agro-industriels ayant de forts
impacts sur les éco systèmes.
Les
aides publiques doivent être orientées vers des activités qui
maximisent la protection de nos ressources en eau, limitent la
dépendance au soja OGM importé responsable de déforestation et
sécurisent les revenus des agriculteurs en les libérant progressivement
des contraintes de la mondialisation en terme de prix et de coûts.
En
discussion lors de la dernière commission économie, la direction de l’
économie du Conseil Régional a vertement signifié que les lignes étaient
déjà prévues et que cette décision modificative n’avait en rien à
assumer un rôle « Breizh Cop ».
On attend quoi ?
Un
des engagements de la Région, dans le cadre des Accords de Bretagne est
de réussir le pari du Bien Manger avec des mesures comme :
Soutenir activement les filières qui s’engagent
Produire et transformer les aliments dans des conditions compatibles avec le bien manger
Favoriser les circuits courts et les circuits locaux
Or
ce sont des installations toutes autres qui sont actuellement soutenues
par le Conseil régional. Deux fermes usines de poulets dans le
Morbihan, l’un à Néant sur Yvel capable de produire plus 1,2 million de
poulets par an et l’autre de 600 000 poulets par an à Langoëlan. Dans le
premier cas la moitié du cheptel est destinée à l’export. Entassées à
15 par m2 les volailles produiront 2,6 tonnes de fientes par jour et
boiront chaque année 4,7 millions de litres d’eau de la nappe
phréatique. La priorité devrait pourtant être de reconquérir le marché
intérieur avec des filières de qualité dont la taille des productions
respecte le lien au sol, garant des écosystèmes.
La
mondialisation de l’alimentation entraine des dérives exponentielles en
terme d’émissions de gaz à effet de serre (1) dues au transport, de
déforestation, de gaspillage, d’exploitation effrénée des ressources
naturelles, de spéculations. L’humanité doit repenser sa sécurité
alimentaire au plus proche des territoires.
Le
Conseil régional étudie des indicateurs pour évaluer sa politique
Breizh Cop sur l’état des ressources naturelles, la contribution à la
lutte contre le changement climatique mais aussi l’emploi. Sur ce
dernier point, multiplier les installations à taille humaine
fourniraient de très nombreux emplois de qualité dans les territoires. A
l’heure des défis colossaux que nous devons relever collectivement,
chaque subvention publique doit être soumise à des critères d’éco-socio
conditionnalité mesurables et mesurés. Toutes les politiques publiques
sont concernées et à fortiori l’économie. »
Note (1): Selon Le Monde-Planète du 3 mars 2019: Toute la chaine alimentaire mondiale pèse pour un tiers des émissions de CO2.
Le rendez-vous annuel de l’agriculture bretonne, le Space, avait
un parfum de nostalgie qui cachait peut-être une volonté sournoise de nous
faire prendre des vessies pour des lanternes à l’instar de ce qui se passe à l’échelon
national.
La publication généreuse de Ouest-France pour ce salon
marqué habituellement par les dernières avancées technologiques fait une large
place aux initiatives plus verte que nature.
Ainsi en témoigne le cahier spécial publié à cette occasion.
De nombreuses tribunes ont une tonalité plus verte et font référence à la
responsabilité morale des agriculteurs sans aller jusqu’ à justifier les
débordements que l’on connaît par la nécessité de nourrir le monde.
Bien plus dans le « Point de Vue » (OF du 9/7
) signé par le vice-président de la Région en charge de l’agriculture ,Olivier
Allain, se mue en un ardent promoteur d’une
politique agricole régénératrice des sols en matière organique
et de citer : rotation des cultures
, semis directs, non labour , régénération des haies , développement des
légumineuses en remplacement du soja importé etc…« Désormais l’Europe et ces 60
milliards d’euros annuels peut impulser de véritables changements » nous
dit-il.
Un nouveau Mr Jourdain est né : il fait de l’Écologie sans
le savoir. Il appellerait de ses vœux une attitude offensive du Ministre
de l’agriculture dans le cadre de la négociation avec nos partenaires européens
mais se garde bien de s ‘engager dans la Breizh cop qui traduirait la
volonté à nulle autre pareille dans l’hexagone ….
Le « monde » dans un article sur le même salon
fait état de la pression qui s’exerce sur les éleveurs tant par les experts des
Nations Unies que par les scientifiques du GIEC. Le grand quotidien national relate aussi
la prise de conscience de certains éleveurs et les quelques initiatives prises
par certaines fédérations pour réduire de 20 % les émissions d’élevage
laitier d’ici à 2025. C’EST BIEN TIMIDE mais c’est en s’engageant dans des
programmes concrets que l’on peut espérer inverser le cours des choses.
Pour regarder les choses en face et agir du samedi 19 et dimanche 20 Octobre 2019.Organisée par l’Association Culturelle de Boquen – Saint-Mayeux (22)
Le changement climatique et le déclin de la biodiversité sont des sujets qui prennent maintenant leur vraie place: ils sont au centre des choix de de société et de vie pour les prochaines décennies. Nous proposons un week-end de réflexion sur la commune de Saint-Mayeux dans les Côtes d’Armor : une conférence et des temps d’échange et de débats.
Nous organisons tout d’abord une conférence à Saint-Mayeux, à la Salle des Fêtes, le Samedi 19 Octobre à 14 h 30 précises. Voir l’annonce en pièce jointe, ce serait bien de circuler auprès du réseau Cohérence, si possible par la newsletter. La conférence sera donnée par Michel Danais, ingénieur écologue.
Nous
poursuivrons ensuite la discussion au 3 Poulancre d’en Bas à 2 km du
bourg de Saint-Mayeux (en direction de Mur de Bretagne sur la droite de
la D767 – http://asso-boquen.fr/contact-us/).
A partir de 18 h 30, pendant le diner et la veillée: nos réactions à l’exposé de Michel Dannais, échanges sur les engagements et pistes d’actions.
De 10 h 30 à 12 h, Dimanche 20 Octobre. Quel sens donnons nous à ces mobilisations pour les causes planétaires majeures du changement climatique et de la perte de biodiversité? Quels liens faisons nous avec des cultures de paix et de solidarité? Entraide et resilience ou loi de la jungle et catastrophe?
Les associations de protection de l’environnement regroupées au sein d’un Collectif pour une transition Écologique et Solidaire de la Bretagne se sont exprimées sur le projet de règles qui s’imposeront aux collectivités lors de la validation du nouveau Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Égalité des Territoires (SRADDET). Leur réponse communiquée aux services de la Région demande à l’instance régionale d’affirmer réellement sa volonté d’aller vers une rupture pour faire face à l’urgence climatique.
Cela fait 2 ans que la Région Bretagne a lancé la Breizh Cop, qui a pour objectif d’associer les acteurs du territoire à la révision des politiques publiques régionales en matière de transition écologique et solidaire. Cela se traduira entre autres, par l’adoption d’un nouveau schéma régional qui imposera aux collectivités de nouvelles règles pour l’aménagement du territoire breton. Après un point d’étape important fait lors de la semaine « la Bretagne s’engage pour le climat » à Saint-Brieuc en juin dernier, le calendrier de travail s’accélère et le projet des règles régionales initialement prévues, est passé au crible des collectivités.
Nos associations font remarquer que le document actuel s’en trouve fortement affaibli dans ses ambitions. Elles en appellent à la responsabilité des collectivités, pour rester exigeant sur les objectifs de transition écologique et solidaire et sur les enjeux climatiques pour la Bretagne, sans perdre le cap. Nous alertons la Région : A vouloir devenir trop consensuel, le document qui en résulte pourrait perdre une partie des moyens nécessaire à réaliser ses objectifs. Le Président de la Région a promis des espaces de dialogues pour une rupture négociée si les nouvelles orientations ne faisaient pas consensus, nous attendons donc encore du dialogue et des avancées.
Les mobilisations citoyennes pour le climat et les enjeux environnementaux sont de plus en plus soutenus, nos élus doivent y répondre. Pour nos associations, il est fondamental :
D’afficher clairement l’ambition environnementale du SRADDET et les résultats attendus ;
De définir des cibles et des règles intégrant de manière différenciée les mesures d’évitement, de réduction et de compensation et de rappeler, avant la définition des règles, la logique « Éviter, Réduire, compenser »
Que les règles présentées apportent les moyens d’atteindre réellement les objectifs du SRADDET et de les territorialiser ;
D’identifier comment se traduira la transition Écologique et Solidaire dans la future politique du Conseil Régional.
D’autres remarques plus détaillées sur la rédaction des 39 règles ont été transmises, exigeant systématiquement que les enjeux de protection de la nature, de notre santé et de notre cadre de vie soient rendus prioritaires.
Après le projet de poulailler géant à Langoëlan, un autre projet de ferme-usine est en gestation à Néant sur Yvel. L’enquête publique, lancée le 16 septembre et qui court jusqu’au 18 octobre, révèle la volonté de l’exploitant de passer d’une capacité de 40 000 à 192 500 volailles.
Pour la Confédération Paysanne du Morbihan, ces projets sont inacceptables pour plusieurs raisons : – Les animaux seront exclusivement nourris avec des céréales et du soja extérieurs à la ferme. Le lien au sol est inexistant. Les importations de soja d’Amérique Latine sont responsables de la déforestation de l’Amazonie et ainsi ont un impact majeur sur le dérèglement climatique. – Il n’y a pas de réelle montée en gamme. Remplacer la lumière aux néons par quelques fenêtres n’est pas suffisant. – Ces projets ne créent aucun emploi paysan. Au contraire, ils ont pour conséquence la mise en difficulté de collègues sur des ateliers de taille plus raisonnable. La course au gigantisme détruit l’emploi paysan et conduit les paysans au surendettement, à la surcharge de travail et à la perte de contrôle de leur outil de production. Nous considérons que la subvention de 50 000 euros apportée par le Conseil Régional à chacun de ces projets est tout à fait incohérente avec les ambitions environnementales de la Bretagne et ne participe pas à la souveraineté alimentaire. Plus de 340 000 poulets sont abattus chaque jour en Bretagne pour être exportés vers le Moyen-Orient. Plutôt que de soutenir le développement de nouveaux bâtiments géants, la priorité de la Région devrait être de réorienter la production actuelle vers le marché intérieur. De plus, l’autonomie alimentaire passe par plus d’indépendance vis-à-vis des importations de soja. Le Plan Volaille devrait donc impliquer un lien au sol obligatoire.
Le public pourra formuler ses observations et propositions sur le registre d’enquête ouvert à cet effet en mairie de NEANT-SUR-YVEL. Celles-ci pourront être adressées par correspondance ou par courriel au commissaire enquêteur en mairie de NEANT-SUR-YVEL (adresse postale : 2 place de la liberté 56430 NEANT SUR YVEL / courriel repris dans cette cyberaction), pendant toute la durée de l’enquête. Ces courriers et courriels seront annexés au registre d’enquête.