Marine, nouvelle volontaire en Service Civique

Bonjour à tous !

Je m’appelle Marine, j’ai 23 ans et je viens de rejoindre Cohérence pour un service civique.

Ingénieure de formation et après plusieurs expériences professionnelles en laboratoire de recherche en biologie, je me suis posée beaucoup de questions sur la suite que je souhaitais donner à mon parcours. Je ne me retrouvais pas dans les postes vers lesquels mes études me dirigeaient classiquement, et j’avais besoin de m’ouvrir à de nouveaux secteurs et horizons.
Ma sensibilité à la cause environnementale s’est beaucoup accentuée ces dernières années, et j’ai cherché un moyen de concilier mes compétences plutôt scientifiques et mon envie d’agir activement et transversalement en faveur des transitions. Je voulais contribuer à l’émergence de pratiques plus respectueuses de la nature et des hommes, mais ne savais pas vraiment par où commencer.

J’ai ainsi choisi d’intégrer Cohérence afin de découvrir et m’intégrer pleinement dans les réponses aux enjeux du développement durable en Bretagne (région de laquelle je suis originaire). Au sein de l’association, j’accompagnerai les membres de l’équipe dans leurs missions liées à l’alimentation durable et aux transitions citoyennes.
Déjà pleine de rencontres et d’apprentissages, je suis certaine que cette expérience sera des plus enrichissantes !

Au plaisir de vous rencontrer,

Marine

marine.menage@reseau-coherence.org

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Habitant-es de Roche aux Fées Communauté : Lancez vous sur le Chemin des Transitions avec le Réseau Cohérence !

Envie de contribuer à la transition écologique de votre territoire ? En attente de solutions concrètes adaptées à votre situation ? Envie de rejoindre une dynamique collective, joyeuse et aidante ?

Roche aux fées Communauté et le réseau Cohérence vous invite à rejoindre un collectif d’habitant-es de Roche aux Fées communauté, pour changer vos pratiques du quotidien en faveur des transitions (alimentation, énergie, mobilité, biodiversité et solidarité).

Rejoignez le projet «Sur le chemin des transitions » à partir de mars 2022 pour 6 mois et vous ferez parti d’un collectif d’une vingtaine d’habitant-es pour, ensemble, réfléchir, s’entraider et changer pas à pas vos pratiques du quotidien.

Dans un cadre bienveillant et sans jugement, libre et joyeux, vous serez accompagné pendant ces X mois et invités sur des temps individuels et collectifs pour identifier ce que vous faites déjà, et que vous pourriez partager avec les autres, tout en découvrant de nouvelles pistes d’actions pour participer aux transitions de votre territoire.

Ouvert à tou-te-s et gratuit, il suffit juste d’être curieux. L’inscription est obligatoire, le nombre de place étant limité à 20 (une personne par foyer).

Il reste des places, notamment en priorité pour les habitant-es de Coesmes, Chelun, Eancé, Forges la Forêt, Marcillé-Robert et Saint Colombe (communes qui n’ont pas encore d’habitant-es inscrit-es dans le projet) mais toute personne vivant à Roche aux Fées Communauté est la bienvenue.

La première réunion collective du groupe a lieu lundi 28 mars 2022 à 18h30 à La Canopée à Janzé.

INSCRIPTION OBLIGATOIRE PAR ICI

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Plan de résilience agricole : le soutien indispensable aux systèmes agricoles économes et autonomes !

A la veille de leur Commission régionale Agro-Environnementale, 6 organisations agricoles et environnementales bretonnes se mobilisent sur les enjeux du plan de résilience agricole et le soutien aux systèmes économes en intrants.

Signataires : CIVAM Bretagne; Confédération Paysanne Bretagne ; Fédération Régionale des AgroBiologistes de Bretagne ; Réseau Cohérence ; Eau et Rivières de Bretagne ; Bretagne Vivante

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Les foyers de Callac bientôt accompagnés dans leur transition écologique

Crédit photo : Patrick Steun

Dans le cadre de son Plan Climat Air Energie Territorial, Guingamp-Paimpol Agglomération porte le programme d’actions Le climat change. Et moi ? (2020-2022), en faveur de la mobilisation et de la participation citoyenne face aux défis environnementaux, notamment énergétiques et climatiques.


Le climat change. Et moi ? renforce cette année son action sur la commune volontaire de Callac, s’appuyant sur un terreau riche de projets en faveur du développement durable, portées aussi bien par les acteurs publics (commune, collège, Maison d’accueil spécialisé…) que par des initiatives de la société civile (grainothèque, jardins solidaires…).


Ensemble, l’Agglomération et la commune de Callac souhaitent permettre l’accompagnement individuel de plusieurs centaines de foyers volontaires de la commune dans leur transition écologique. L’objectif est, en prenant en compte le libre arbitre et les contraintes de chacun, de faciliter le changement de pratiques au quotidien et de mettre en mouvement une part significative de la population communale.


Pour identifier les foyers volontaires, 5 ambassadeurs de la transition réaliseront un porte à porte de mars à juin 2022 pour présenter le projet et planifier des rendez-vous d’environ une heure, au domicile ou en mairie au choix des personnes. L’ambassadeur aidera chaque foyer à identifier les pratiques déjà vertueuse et les pistes d’améliorations avec un focus sur les économies d’eau et d’énergie et la réduction des déchets à la source. Ce diagnostic est sans jugement, totalement confidentiel et gratuit.


Tous les callacois, engagés ou non dans ce projet, seront par ailleurs invités à participer le 1er octobre 2022 à une journée festive de découverte des initiatives et acteurs locaux de la transition. Cette journée-bilan sera un des temps forts de Un pas pour ma planète, l’événement intercommunal en faveur de la mobilisation citoyenne pour la transition qui se déroulera pour la troisième année consécutive du 17 septembre au 7 octobre prochain.


Les habitants ou acteurs de la société civile souhaitant directement intégrer le projet sont invités à se faire connaitre en prenant contact avec Réseau Cohérence, qui assure l’animation du projet et planifiera les entretiens (par mail : callac-transition@reseau-coherence.org ou par téléphone : 07 66 73 99 62).

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Offre d’emploi : Ambassadeur-Ambassadrice Transition écologique

L’association Réseau Cohérence regroupe en Bretagne plus d’une centaine d’adhérents (associations, syndicats, entreprises, agriculteurs, particuliers). Depuis 1997, Cohérence développe des outils adaptés à la transversalité des problématiques écologiques, économiques, sociales et solidaires. Ces outils s’appuient sur la démocratie participative et la coopération entre les acteurs de la société civile et les élus des territoires.
L’association recrute plusieurs ambassadeurs-ambassadrices dans le cadre d’un projet mené pour le compte de Guingamp Paimpol Agglomération et de la commune de Callac.
Après une formation de 2 jours à Callac, la mission consiste à aller à la rencontre des habitant(e)s de la commune de Callac et conseiller les foyers volontaires dans la modification de leurs pratiques quotidiennes en matière de transition, principalement concernant la maitrise de la consommation en eau, en énergie, et la prévention des déchets.

Vos missions au sein au sein de l’équipe d’ambassadeurs-drices:
Réaliser du porte à porte auprés des habitants sur la commune de Callac pour faire connaitre et comprendre la démarche et fixer les rendez-vous de conseils individuels à la transition écologique,
Organiser et gérer votre emploi du temps pour réaliser le nombre de diagnostics fixé avec Réseau Cohérence à l’issue du porte-à-porte.
Lors de ces rendez-vous, à l’aide d’un questionnaire fourni par Réseau Cohérence, établir un diagnostic des pratiques du foyer et l’accompagner dans le choix ou la définition d’actions supplémentaires simples à mettre en œuvre (ex : installation de LED, bac de tri, petit équipement d’économie d’eau, ….).

Votre profil :
– Intérêt fort pour le domaine de la transition écologique, et envie de vous investir dans un projet collectif à l’échelle de votre territoire,
– Sens du relationnel, de la communication et de la pédagogie,
– Capacité à organiser votre temps de travail, autonomie,
– Habitant ou connaissant le territoire de Callac,
– Permis B ou, pour le moins mobilité, à l’échelle de l’ensemble de la commune,
– Disponibilité partielle en soirée pour pouvoir aller à la rencontre des personnes en activité pendant la journée

Conditions :
CDD à temps partiel ou complet en fonction de la disponibilité des candidats pour une mission entre le 03 mai et le 30 juin 2022.
Remboursement des frais kilométriques engagés pour la mission
Candidature (CV + lettre de motivation en version numérique) à adresser à contact@reseau-coherence.org
Renseignement : 06.73.21.06.66

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Vers des conventions citoyennes locales pour le climat ?

24 novembre 2021, conférence en ligne à l’occasion de l’Assemblée Générale du Réseau Cohérence

Depuis la Convention Citoyenne pour le Climat (CCC) d’autres expériences de ce type ont vu le jour en France : une Convention citoyenne (« pour réinventer notre modèle de société ») par la Région Occitanie en septembre-octobre 2020 et une Convention Citoyenne locale pour le climat en septembre 2021 par Est ensemble (9 villes à l’est du Grand Paris). Récemment, la région Bretagne a annoncé, à la suite de la Breizh Cop, le lancement d’un Haut Conseil pour le climat et d’une chambre citoyenne.

Ce débat a été l’occasion de s’interroger avec les intervenant-es convié-es, les membres du Réseau et d’autres sur la pertinence de décliner cette expérience à un niveau local (régional ou intercommunal) et sur l’implication que pourrait porter le réseau dans de tels processus.

Vous pouvez retrouver l’ensemble du débat en vidéo ci-dessus ainsi qu’un résumé des éléments qui ressortent de ces échanges.

Merci aux trois intervenant-es qui ont permis un débat de haute qualité :

  • Grégory Dos Santos, citoyen tiré au sort de la CCC et membre de la commission « Se nourrir »
  • Romane Rozencwajg, doctorante en Sciences Politiques et observatrice accréditée de la CCC
  • Aurélien Vernet, fondateur de la CLIC – Citoyennes.ens Lobbyistes d’Intérêts Communs > Tou-tes deux membres de Bascule Argoat, collectif du Centre Bretagne porteur d’une initiative d’assemblée locale auprès de Roi Morvan Communauté.

Un bilan mitigé de la Convention Citoyenne pour le Climat

D’octobre 2019 à juin 2020 s’est tenue une expérience démocratique inédite en France : une Convention Citoyenne pour le Climat (CCC)1 ayant pour objectif de « proposer des mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40% d’ici 2030 dans une logique de justice sociale ». Cette initiative, prise par le Président de la République a la suite du Mouvement des Gilets Jaunes, a suscité de nombreux débats sur son utilité et sa pertinence. Gregory Dos Santos (38 ans ; électricien) a été surpris de recevoir un texto pour participer à la Convention (et a presque cru à un canular). Il rapporte qu’au sein même de la Convention Citoyenne le tirage au sort a aussi été utilisé largement : pour répartir les 150 dans les groupes thématiques, pour désigner les animateurs de ces groupes et les 2 citoyen-nes membres du comité de gouvernance (désignés à chaque session). Les 150 tiré-es au sort ont été formés afin de partir sur un tronc commun (session 1 et 2) sur le changement climatique, certaines personnes n’étaient pas bien informé-es sur ces questions avant de vivre la CCC et ont eu un choc de réaliser l’ampleur des enjeux climatiques. Ensuite, les sessions ont été dédiés au travail par groupe thématique avec les auditions nombreuses des expert-es, de tout bords possibles (par exemple le groupe « Se nourrir » a souhaité entendre la FNSEA en même temps que la Confédération Paysanne) et le travail sur les propositions.

Le groupe des 150 tire une conclusion mitigée de cette aventure. En effet, le processus a pu être décevant et contre-productif car le gouvernement est revenu sur l’engagement d’adopter sans filtre l’ensemble des propositions de la CCC. De plus, les mesures prises suite aux propositions de la CCC restent insuffisantes au regard des enjeux climatiques et des bouleversements déjà en cours2. Cependant l’association des 150 reconnaît que la CCC a renforcé la présence du sujet du changement climatique dans le quotidien des français et que ce type de processus serait pertinent à réitérer afin d’améliorer la vie démocratique du pays.

Les Conventions Citoyennes : de quoi parle-t-on ? Quels enjeux, quelles limites et comment les dépasser ?

La démocratie participative vise à associer les citoyen-nes aux processus de décisions politiques. La Convention Citoyenne prend place dans un contexte de déconnexion et de désintérêt des français-es avec la politique et de délégitimation des représentant-es. La participation ou non à la vie politique est dépendante de l’âge, du genre, du niveau d’étude et de nombreuses personnes restent en dehors des processus politiques, dans lesquels un groupe spécifique est sur-représenté : les hommes blancs, âgés et éduqués. Les décisions, même si elles sont sensées être prises dans le sens de l’intérêt général, vont donc être biaisées de par cette sur représentation. Les Conventions permettent de réunir des citoyen-nes ordinaires et des personnes habituellement éloignées de la politique, des personnes n’ayant pas le réflexe de s’investir dans les Conseils de développement, de quartier…

Le processus de construction de l’action publique inclus non seulement les élu-es mais aussi la société civile organisée (associations, lobbyistes, …). La Convention permet au groupe participant de se former et de délibérer afin d’arriver à une décision commune allant le plus dans le sens de l’intérêt général. Au niveau local l’avantage est que les personnes sont directement concernées et « expertes » de leur territoire.

Certaines conditions sont nécessaires pour qu’une Convention Citoyenne soit un outil efficace pour faire émerger des décisions partagées qui vont dans le sens de l’intérêt général :

– le mandat doit être limité à un objet, une question, un enjeu en lien avec une décision politique

– Avoir un minimum de 100 citoyen-nes tiré-es au sort représentatifs de la population

– Former les citoyen-nes participant-es et les aider à s’investir dans la Convention

– Avoir un engagement des élu-es : politique à adopter des propositions ou à soumettre par référendum les propositions.

– Soumettre une délibération aux élu-es qui doivent être intégrés dans le processus.

– Avoir une transparence du processus et des débats.

– Connaître et débattre dans le périmètre de compétences de l’organe politique qui porte le processus.

Quelle forme d’activisme est nécessaire aujourd’hui pour faire bouger les lignes ?

Il faut de tout pour avancer :

> Des mouvements sociaux contestataires (gilets jaunes, nouvelles formes radicales – avec les jeunes générations très défiantes à l’égard des représentant.e.s politiques, – des rapports de forces médiatiques…) : ce sont ce type de mouvements qui qui ont mené à la Convention Citoyenne pour le climat

> Des processus de co-construction telles que les assemblées de citoyen.ne.s, de délibérations : cela fait parti des revendications de nombreux mouvements sociaux, ces processus permettent de légitimer des décisions radicales.

Les deux formes d’activisme sont complémentaires et s’articulent très bien.

Il est intéressant également de penser la manière de faire archipel entre les processus d’assemblées, les différentes expérimentations. Si des assemblées citoyennes locales qui fonctionnent se pérennisent, il faudra discuter de la manière dont ces assemblées pourront être connectées entre elles. Cela amène à se reposer la question de l’utilité de ces assemblées. Par exemple dans le cadre du Confédéralisme démocratique, la vie locale est gérée par des Assemblées auto-gérées, par des citoyen-nes qui désignent des représentant-es pour les échelons supra locaux. Dans ces processus il faut en tout cas faire attention au renouvellement des citoyen-nes qui interviennent pour éviter une forme de professionnalisation. En comparaison avec les Conseils de Développement, ces derniers sont consultatifs et les personnes qui participent sont les gens déjà intéressés et impliqués dans le territoire, on peut donc reprocher à ce qui en sort d’être biaisées. C’est une différence fondamentale avec les Conventions qui sont délibératives pour soumettre des propositions avec des personnes tirées au sort légitimes car représentatives et choisies au hasard.

Les Conventions citoyennes ou Assemblées sont un outil, notamment à disposition des élu-es, qui permet d’amener des grands changements car lorsque c’est trop difficile de répondre aux enjeux, ces processus donnent du poids en légitimant des mesures radicales.

CONCLUSION

En remerciant les intervenant-es et participant-es à ce débat, nous souhaitons aussi nous adresser aux représentant-es élu-es des Territoires, et plus particulièrement des intercommunalités ainsi qu’au Conseil Régional. Ce dernier a su faire preuve d’audace en proposant dans la précédente mandature la Breizhcop à l’occasion du Sraddet, en s’inspirant des moyens et méthodes de la COP21.

Si les associations environnementales et de biodiversité, non sans appréhension, ont répondu présentes et se sont engagées dans la démarche, elles n’ont pu que constater les résistances du monde agricole et industriel. A l’heure où les élu-es prennent conscience d’une nécessaire revitalisation de la décision politique, cela donnerait l’occasion d’organiser à l’échelle intercommunale ou régionale un processus de décision qui associe les citoyen-nes sur le modèle de la Convention Citoyenne. Le Réseau Cohérence souhaite continuer à travailler sur ce sujet et notamment dans la perspective de réussir à tenter une expérience de Convention Citoyenne locale dans un territoire en Bretagne avec des élu-es audacieux.

1 Site officiel de la Convention Citoyenne pour le Climat https://www.conventioncitoyennepourleclimat.fr

2 Avis remis par le Haut Conseil sur le Climat sur le projet de loi Climat et Résilience rendu le 23 février 2021  : https://www.hautconseilclimat.fr/actualites/le-hcc-presente-un-avis-portant-sur-le-projet-de-loi-climat-et-resilience

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Les États Généraux de l’Installation/Transmissions Agricole en Bretagne.

Le 18 Octobre dernier, la région Bretagne a lancé, à Lorient, les États Généraux de l’Installation Transmission Agricole en Bretagne.

Table ronde : témoignages d’installations

Le contexte en quelques chiffres :
– En Bretagne il y a 4 installations pour 10 départs à la retraite. Soit 2000 départ à la retraite pour 750 installations (dont 500 installations aidées).
– 56% des agriculteurs ont plus de 50 ans et 36 % plus de 55 ans.
– Un installé sur quatre est une femme
– Une installation sur 3 est en bio
– Une installation sur 3 est en vente directe.

L’objectif de la région est d’atteindre les 1000 installations aidées par an. Elle propose aux différents partenaires agricoles de travailler sur 4 ateliers, qui se réuniront 3 fois d’ici le printemps 2022 :

Atelier 1 : « Quels sont les leviers à mobiliser dans les territoires ? »
Atelier 2 : « Comment attirer et former les agriculteurs et agricultrices de demain ? »
Atelier 3 : « Quelles solutions foncières pour favoriser l’installation de nouveaux agriculteurs ? »
Atelier 4 : « Comment améliorer la transmissibilité des exploitations agricoles, accompagner la transition agro-écologique en lien avec les filières et coopératives ? »

Cohérence prendra part à ces ateliers en concertation avec ses partenaires habituels, pour une agriculture bretonne durable, pourvoyeuse d’emplois et des campagnes vivantes et solidaires. Si vous êtes intéressés par la participation à un de ces ateliers, n’hésitez pas à nous contacter.

Contact : Pierre Leroux 07 69 18 12 58 ; pierre.leroux@reseau-coherence.org

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Edito

Chers ami(e)s de Cohérence


Si vous recevez, trop irrégulièrement à nôtre goût notre newsletter, elle vous permet de
suivre l’actualité du réseau qui, par ailleurs vous est accessible sur notre site. La tenue de
l’assemblée générale est aussi l’occasion de renouer de renforcer les liens qui nous unissent et de vérifier que les actions conduites s’inscrivent dans une cohérence de « Transition » puisque la diversité de notre réseau (environnementalistes, initiatives citoyennes, producteurs,
consommateurs, etc ) ne peut faire sens qu’au service de la cause environnementale (lutte contre l’effet de serre et préservation de la biodiversité).

La crise sanitaire que nous traversons nous a contraint à un retrait de la vie sociale et si notre
« désir d’être ensemble » nous a permis d’inventer de nouvelles pratiques. A l’occasion de notre dernière AG nous avons rassemblé en visio plus de 150 participants pour la conférence de Nathalie Hachard. Il n’en reste pas moins que nous avons besoin de nous retrouver en « chair et en os » plutôt que par écran interposé.

Notre participation à la Breiz Cop, prévoit pour cette année l’organisation d’une grande
manifestation pour favoriser l’engagement citoyen dans la Transition, nous avions l’ambition de l’organiser à Lorient et de démontrer la force du réseau.


Pour des raisons sanitaires, nous proposons de l’organiser en 2 temps. Une première séquence, le mardi 24 novembre en visio, avec une conférence-table ronde sur le théme « Vers des
Conventions Citoyennes locales ? » avec le concours de personnalités susceptibles
« d’embarquer » dans la Transition le maximum d’adhérents du réseau et au-delà. Le challenge est en effet que la transition fasse sens auprès des citoyens actifs engagés dans la vie associative culturelle sportive …etc. Elle sera couplée avec notre assemblée générale annuelle qui se déroulera avant la conférence.

Le Réseau Cohérence souhaite donc s’interroger avec ses membres à l’occasion de son
Assemblée Générale sur la pertinence de décliner l’expérience de la CCC à un niveau local
(régional ou intercommunal) et sur l’implication que pourrait porter le réseau dans de tels
processus. L’Inscription obligatoire pour la conférence et/ou l’AG : [Inscription]

Le second temps au printemps prochain, cette fois, en vrai, avec le forum des initiatives citoyennes à Lorient en déclinant les principaux ateliers qui se seront dégagés en visio.
D’ici la vous trouverez sous ce pli le bulletin d’adhésion 2021 à Cohérence et vous êtes les
bienvenu(e)s pour rejoindre le conseil d’administration et nos groupes de travail.
Au plaisir de vous rencontrer,

Vanessa Taillandier & Marc Pouvreau

Co-présidents du Réseau Cohérence

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Une nouvelle volontaire au sein de l’équipe

Cohérence a accueilli le 16 novembre 2021, Hawaiiki SKLER-TEIHOARII, au sein de son équipe, pour une durée de 6 mois.

Durant cette période de service civique, la volontaire aura pour mission de venir en appuie aux chargés de missions.

« Bonjour ! Je m’appelle Hawaiiki, j’ai 21 ans et je suis volontaire au sein du réseau cohérence depuis le 16 novembre 2021. J’ai depuis plusieurs années déjà une envie forte de travailler dans l’environnement. Ayant suivi jusqu’ici des formations commerciales et économiques, j’ai pris la décision de me réorienter. J’ai choisi de m’engager dans une mission afin de pouvoir contribuer à mon échelle, de façon immédiate. J’ai pour projet de reprendre des études en lien avec l’environnement en septembre prochain afin de devenir biologiste environnement. »

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Communiqué de presse COP26

communiqué de presse

COP 26 : Et si la solution passait (aussi) par les communes ?

Lorient, le 10 novembre 2021

(de gauche a droite : Julian Pondaven, directeur, Solenne Boiziau, chargée de mission, Jean-Claude Pierre porte parole et Marc Pouvreau co-président)

A quelques jours de la clôture du grand show mondial et même si les engagements pris ne sont pas à la hauteur des défis, il est possible de dire que la Cop 26 présente des avancées.


Mais parlons d’abord des regrets

  • L’absence de la Chine, même si elle a fait part de ses engagements, a plané sur la conférence en raison de son attitude belliqueuse des derniers mois.
  • Les atermoiements des grands pays développés sur les engagements financiers pour combler le retard de développement des économies des pays pauvres. Où en sont les 100 milliards d’aides par an promises ?
  • Le refus de la FRANCE de s’engager aux cotés des USA, du Canada, du Royaume Uni de la Chine à ne plus financer les investissements des projets de charbon et de gaz des pays tiers.
    Quelle cohérence avec les déclarations du président français aux Nations Unies ?
  • Incohérence aussi soulignée par l’arrêt du tribunal administratif saisi par 4 ONG condamnant le gouvernement français pour « inaction climatique » et l’invitant à prendre les mesures adaptées dans les prochains mois.
  • L’indifférence des parties prenantes au rapport des scientifiques sur l’ état de santé des océans, leur rôle joué dans le réchauffement climatique et l’efficacité des remèdes qui pourraient être apportés par les grands pays développés à qui incombe cette responsabilité .
  • l’irréalisme de nombreux engagements pris à l’instar de l’Inde qui déclare 0 émissions de GES à l’horizon 2070 sans préciser les modalités.

Les points positifs

  • Le retour des USA, imaginons la COP 26 avec la participation du prédécesseur de Biden et l’effet du leadership américain sur d’autres participants (le Brésil , le Royaume Uni… etc).
  • Le réajustement des engagement de la COP 21 Même si L’Inde s’est laissé aller à un engagement fantaisiste pour 2070, elle a réajusté les engagements annoncés en 2015 en portant par exemple, la capacité des énergies non fossiles à 500 Gigawatts pour atteindre 50 % des besoins en électricité du pays à partir de ressources renouvelables.

Il reste que que les engagements enregistrés ne permettent pas de limiter le réchauffement climatique à 1°,5 sans un effort spectaculaire d’ici à 2030 pour atteindre la neutralité carbone en 2050.

Les raisons d’espérer

  • L’importance de ces moments forts où les dirigeants des grandes nations sont obligés de prendre en considération sous la pression des scientifiques et de l’opinion publique l’enjeu du Climat et leur responsabilité dans ce défi. C’est aussi pour les organisations de solidarité Climat l’occasion de se faire entendre.
  • La place prise par la jeunesse en Europe certes mais aussi dans le monde entier qui relaie les exigences des générations futures et témoignent de l’urgence d’agir.
  • L’engagement de L’union européenne rappelée par la présidente de la Commission les 12 propositions adoptées en juillet dernier qui visent à faire des 27 le leader mondial en réduisant de 55 % les GES d’ici 2030. Cela passe par l’adoption de la taxe carbone aux frontières. Certes ce n’est pas encore gagné !

Et nous en Bretagne ?

Tout d’abord, nous appelons l’État à se mettre en cohérence avec l’accord de Paris, stopper le soutien aux solutions du passé (pétrole, gaz, pesticide, nucléaire, tout routier, …) et constituer un eco-systéme juridique et fiscale favorable aux transitions locales.


Les collectivités locales, sont en co-responsabilité de ce que nous devons faire collectivement et concrètement pour protéger les ressources naturelles, nos biens communs. Celles-ci sont en priorité les sols, l’eau, l’air, la biodiversité qui déterminent le fonctionnement des écosystèmes, source de notre alimentation et au final de nos conditions de vie.


Le réseau Cohérence1 en tant que groupe organisé de la société civile, a la responsabilité d’utiliser tous les moyens et leviers à sa disposition pour accompagner les élus des collectivités locales et les associations à protéger collectivement et concrètement les ressources naturelles, nos biens communs.


Nous souhaitons que ces transitions s’appuient sur les coopérations et la solidarité. Elles sont porteuses d’espoir pour la revitalisation économique des territoires ruraux et des villes (énergie, bâtiments, transports, circuits courts…), et globalement de tous les projets collectifs qui redonnent du sens aux « communs » dans notre société.


C’est dans cet esprit de coopération que Cohérence lance a appel aux associations et collectivités pour établir un partenariat collaboratif et participatif pour élaborer des programmes d’actions locaux « climat-air-énergie » en s’appuyant sur Climat Pratic.


Climat Pratic est un outil d’aide à l’élaboration et à la mise en place d’une politique « climat-airénergie ». Promu par l’ADEME, cet outil permet de guider les territoires pas à pas pour définir un programme d’actions « climat-air-énergie » adapté à leur territoire.


Et car la coopération et l’engagement local sont pour nous les premières clés des transitions, nous avons décidé d’organiser dans le cadre de notre assemblée générale, mercredi 24 Novembre à 18h30, une conférence en ligne sur le thème « Vers des Conventions Citoyennes Locales pour le climat ? ». Nous vous invitons à y participer en vous inscrivant sur notre site www.reseau-coherence.org

Contact :
Réseau Cohérence
65 rue edouard beauvais – 56100 Lorient

contact@reseau-coherence.org – 06 73 21 06 66
www.reseau-coherence.org

1Le réseau Cohérence regroupe plus d’une centaine de membres (associations d’agriculteurs, d’artisans, de consommateurs, de défenseurs de l’environnement, d’acteurs de la santé) en Bretagne. Il s’est fixé pour tâche essentielle, la promotion d’un développement durable et solidaire, c’est à dire d’une économie au service des hommes et de leur avenir dans un environnement préservé. Son action a été, en 2011 et en 2014, reconnue par le Trophée du développement durable breton. Le réseau siège au Ceser de Bretagne.

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