Nous sommes entrés dans une deuxième phase de confinement. Je ne reprendrai pas ici toutes les interrogations, les doutes que cela suppose, notamment sur la pertinence et les modalités d’un confinement alors qu’ « EN MEME TEMPS » la phrase chère à notre président, beaucoup continuent à se déplacer pour travailler et que l’école brasse allègrement les enfants. Comment comprendre cela ? Prenez soin de vous, prenez soin des personnes fragiles afin de limiter l’engorgement déjà perceptible des hôpitaux. Même malades, nous resterons chez nous, probablement.
Et puis l’actualité c’est aussi ce regain d’actes « terroristes » barbares fomentés par des individus isolés, difficilement repérables qui s’attaquent à des cibles innocentes. Cela procède autant de décennies de dénigrement de part et d’autre que d’usage de la force et de stratégies délétères souvent instruments de géopolitique et de répartition très inégalitaires des richesses. Comment sortir de cette impasse ? comment retrouver une voix de paix, un dialogue riche et serein ?
Et pendant ce temps, alors même que celui-ci semble s’arrêter, les ravages de notre mode de développement eux s’accélèrent et les scientifiques se taisent à force de s’être égosillés. En France, les citoyens de la Convention citoyenne pour le climat se sentent à juste titre floués, leurs propositions sont vidées de leur substance. Est-ce respecter la parole des citoyens ?
Le moment est délicat, ne perdons pas notre force, continuons d’écouter, de proposer, de démontrer que des solutions existent et que nous ne sommes pas condamnés à l’immobilisme. Nous n’avons pas d’autres choix, comme le répète inlassablement Jean-Claude Pierre, il faut se garder de l’indifférence et de la résignation, et il sait de quoi il parle, lui qui milite depuis plus de 50 ans. Agissons et coopérons. Cette notion de coopération sera non seulement à l’ordre du jour des prochaines Assises de la vie associative les 7, 9 et 10 novembre mais aussi au cœur de notre assemblée générale du 28 novembre. Ce thème, nous l’avions posé dès début juillet, nous accueillerons en visio conférence Nathalie Achard qui nous dira à quelles conditions cette coopération est possible et notamment en quoi et comment la communication non violente y contribue. Un enjeu personnel, local, régional, national et international …